Haïti: pays de tous les combats

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La crise haïtienne est un cas de guerre non internationale des plus méprisées et oubliées. Pourtant il faut que cela change. Plus de 25 années de crise avec quelques brefs moments de répit.

Très récemment, l’Organisation des Nations Unies, a octroyé le droit à l’armée kenyane de se mobiliser pour aider à la stabilisation du pays. Cet accord est le résultat d’une concertation entre l’ancien premier ministre haïtien Ariel Henri, l’ONU et les Etats Unis d’Amérique.

Pourquoi parler de « guerre non internationale » ?

Un conflit armé non international désigne un affrontement prolongé entre des forces armées sur un même territoire national[1]. Cette opposition peut être entre les forces armées nationales et une milice organisée non étatique, ou entre des forces armées étatiques d’un même Etat ou entre des groupes armés non étatique. L’important que ce conflit se déroule sur un territoire donné sans la participation d’un autre Etat.

La situation en Haïti s’explique par un affrontement  tantôt entre les gangs et la police, tantôt entre les gangs eux-mêmes...

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[1] Définition donnée par l’UNICEF.